L'Ydrasil
Ydrasil, le royaume céleste, fut autrefois la terre idyllique de son souverain suprême,
Nasil. Alors bâtie pour abriter le couple de dieux primaires et leurs créations, les
immortels, elle fut un royaume prospère où le bonheur et la justice régnaient comme nulle par ailleurs. Après le conflit qui opposa Nasil aux ydrasili,
Nodalie devint la nouvelle souveraine de cette
terre de magie. Elle-même détentrice du pouvoir créateur de son père, la déesse s’assure désormais de la protection du royaume en maintenant un
bouclier magique permanent autour de ses frontières.
L’Ydrasil s’étend dans les cieux en une
multitude d’îles, organisées autour d’un ilôt principal au centre duquel se dresse la capitale ydrasili,
Ymaldris. Cité entièrement créée à partir de la magie divine des étoiles, elle rayonne à travers tout le territoire en dispensant aux îles sa lumière et sa magnificence. Le
Domaine des dieux demeure quant à lui dissimulé derrière les nuages, inaccessible aux êtres n’ayant aucun attrait divin.
Bercé par la magie céleste des étoiles, Ydrasil a donné naissance aux
éthérés, êtres directement issus de la magie des étoiles de leur ascendant, Nasil. Ils vivent ensemble dans une société se voulant la plus juste possible, influencée par les décisions du
Cercle Sacré, assemblée regroupant les dieux supérieurs d’Ydrasil autour de Nodalie. Ensemble, les dieux d’Ydrasil s’assurent de maintenir l’équilibre magique du territoire, afin de le protéger aux mieux des conflits extérieurs provoqués par le Tolväar.
Les relations qu’entretient l’Ydrasil avec les terres de Saphomoth sont conflictuelles, bien que les ydrasili et leurs dieux prévilégient la protection de leur terre. Quant à Silraen, même si les deux civilisations ne sont pas hostiles l’une envers l’autre, elles évitent soigneusement le contact du fait de la nature sauvage des silraeni.
Silraen
Silraen, Terre Promise, qui ne connaît pour l'instant ni la corruption, ni les conflits, est une étendue riche en ressources, fertile pour toute forme de vie. A l'image des grandes rivières qui parcourent les terres d'émeraude, la vie y est fraîche et limpide. Les forêts, les bosquets, les talus et les collines verdoyantes font un panorama luxuriant et éblouissant de beauté, qui n'a d'égal que la splendeur de la magnificence du Dragon-Maître. Meruwan, gardien paresseux, botaniste amoureux, porte un œil bienveillant sur les terres qui lui ont été délégué par Sharine en personne, sa mère créatrice.
Les hybrides constituent sans nul doute la race la plus particulière de tout Vanalheim. Ils mettent tout en œuvre pour garder le Silraen tel qu'il a été lors de sa création. Aucune force n'a pu contraindre les éléments à changer. Les forêts, comme les montagnes, sont éternelles, tout autant que leurs fondations et les arbres prodigieux qui s'y dressent fièrement, tels les pics qui frôlent la surface d'Ydrasil avec audace.
Partout, les Silraeni ont établi des cités à même les écorces et la roche, sans rien détruire, ne cherchant qu'à se fondre dans une Nature généreuse. Leur communauté est centrée sur un système de patriarchie, ou matriarchie selon les cités, dans lequel le plus sage et le plus expérimenté est élu, il s'agit en l'occurrence du plus âgé. Sylveride est une exception : en tant que capitale du Silraen, elle est régie par plusieurs Anciens, des Immortels de surcroît.
Les relations de désaccord avec l'Ydrasil n'entachent pourtant pas leurs relations commerciales dont la plupart des échanges lucratifs se font au Pont des Âges où l'on trouve le plus grand Comptoir du Commerce. C'est bien là la seule entente qu'ils puissent avoir trouvé. D'un autre côté, les silraeni se gardent bien de se tenir éloignés du conflit ydrasili-tolvaari qui semble gagner en force au fur et à mesure des années.
Le Tolväar
Le Tolväar, terre de prédilection du Dieu-Maître Saphomoth, résidence de sa nouvelle expérience les fugolls, est le dernier endroit où souhaiterait se rendre une personne saine d'esprit. Tantôt enfoncé dans les bas-fonds humides et crasseux du sol, tantôt en surface, camouflé par une brume indicible où se nichent les cauchemars des mortels, le Tolväar est le royaume de la fin et de la corruption. Tout y meurt, tout y pourrit. L'atmosphère qui y règne en est elle-même viciée par le sang et la magie noire. Elle y est à peine vivable pour les humains qui y ont élu domicile, mais outre ce facteur dissuasif, ils y restent pour asseoir leur suprématie sur l'ensemble des autres races qu'ils jugent inférieures. Tout comme les fugolls, ils ne jurent que par leur nombre et leur ruse.
La Gueule du Chaos, comme se plaisent à le nommer les Silraeni et les Ydrasili, n'est finalement qu'un refuge pour tous les traîtres, voleurs ou individus en quête de puissance, lassés des systèmes communautaires ; où les seuls loisirs et divertissements se rapprochent du meurtre et de la débauche. On y trouve ainsi des humains faquins tout comme des Silraeni dégénérés ou Ydrasili assombris par la quête de pouvoir.
La géographie du Tolväar s'assemble autour de deux topographies distinctes : les souterrains et la surface. Les humains, hybrides ou éthérés ont une propension à fréquenter la surface, s'aventurant dans les sous-sols uniquement pour les ressources minières et magiques. De préférence, ils évitent les nids de fugolls le plus possible car leur cohabitation est presque impossible.
Les Tolvaari, qu'ils soient humains, hybrides ou éthérés, vivent ensemble dans un système d'oligarchie et se partagent plusieurs fiefs au sein-même du Tolväar. Chaque domaine est gouverné par plusieurs seigneurs auto-proclamés du fait de leur force. Bien qu'ils soient moins influencés par Saphomoth à cause de la peur qu'évoque son nom, ils suivent néanmoins les directives et enseignements des Dieux Supérieurs.
Les fugolls ont une organisation proche de celles des abeilles, avec dans chaque nid une Reine Guide, et se partagent les souterrains. ( N.B. : récemment des hordes ont été vues à la surface en plein Silraen pour y installer leurs tanières.) Saphomoth les manipule dans les songes et autres états de transe pour les pousser à semer le chaos partout où ils passent.
Comment passer d'un monde à l'autre ?
Un unique chemin relie les trois mondes entre eux. Silraen forme la croisée entre l'Ydrasil et le Tolväar, puisqu'il est le seul lien permettant de passer de l'un à l'autre. Ainsi le
Pont des Âges, architecture vieille de plusieurs millénaires bâtie par les premiers dieux, s'envole depuis les terres de Silraen pour rejoindre les cieux d'Ydrasil, où il se termine sur l'îlot principal. Quant au Tolväar, il est accessible depuis un
tunnel s'engouffrant depuis Silraen dans les profondeurs du monde.
BY .TITANIUMWAY