Si vous souhaitez en apprendre un peu plus sur moi, je me prénomme Marie. Même si ce n'est pas mon prénom complet (puisqu'il est composé), je préfère tout simplement qu'on me surnomme comme tel =). J'ai 20 ans et j'habite au Québec. J'y suis née, même si mes origines sont amérindiennes et françaises. J'aime le rpg, le graphisme, la lecture, le sport, la musique. Je suis quelqu'un de très sociable et qui aime découvrir de nouvelles choses comme de nouvelles personnes ^^ J'aime beaucoup m'amuser et avoir du plaisir. Je fais du rpg depuis presque 12 ans maintenant. Je n'ai jamais lâchée. Je suis une véritable fan des univers que l'on peut créer avec notre imagination. J'en découvre toujours davantage. Alors voilà =) 
!
     

Les cheveux collés contre son front, la jeune femme se tortillait de douleur. Les gouttelettes perlaient sur son front et descendaient le long de ses joues, glissant contre ses jugulaires et même contre ses carotides. Son pouls s'accéléraient, provoquant son ryhme cardiaque à une tachycardie. Ses pupilles s'étaient dilatées. Ses mains se pressaient contre ceux de son époux. Elle se retenait de crier, de pousser d'affreux cris de douleurs qui perceraient les tympans de ceux qui l'entouraient. La jeune femme ressentait un profond mal qui lui était inconnu. Son dos se cambra sous la douleur qui perçait son ventre ainsi que sa poitrine. Tout cela brûlait tel un feu ardent qu'on ne pouvait éteindre. Son mal inquiétait profondément son mari. Un homme proche de l'époux avait été déporté afin de quérir la présence de la déesse Ëvolýn. Celle qui pourrait sauver sa femme de la mort qui semblait bien évidente si rien n'était fait pour la soigner. Dans une ou deux heures, cette femme allait mourir si la déesse ne faisait rien. 

La déesse était entrain d'aider un marchant puisqu'il s'était blessé à la jambe en trébuchant sur un tronc dont les clous dépassaient. Le clou s'était enfoncé jusqu'à l'os de son tibia. Il avait traversé les couches de muscles, même les tissus adipeux. Ëvolýn l'avait donc guérit et elle lui avait préparé une potion qui allait le soulager psychologiquement pour plusieurs heures et surtout l'aider à dormir afin de récupérer son énergie qu'il avait perdu. Alors que la déesse terminait avec ce pauvre marchant, elle entendit son nom crié par une voix au loin. Redressant la tête, ses longs cheveux roux se propulsèrent vers l'arrière de sa tête, dévoilant son doux visage et ses yeux d'un vert mystérieux. Elle s'approcha sans gêne de l'homme qui quérait son attention. Elle apprît alors qu'une femme souffrait énormément à quelques minutes de marche d'ici. Elle termina avec le marchant en quelques minutes seulement avant de courir à la recherche de cette femme malade. L'homme l'accompagnait afin de l'aider à trouver la maison. Plus elle s'approchait, plus elle ressentait cette douleur qui émanait de cette femme. 

Ëvolýn ressentait de l'oppression au fond de sa poitrine, comme si l'air lui manquait. Sans attendre, elle pénétrait dans la maison en ouvrant la porte. Elle s'agenouillait proche de cette pauvre femme qui souffrait énormément. Ne pouvant plus retenir tout ce mal qui la rongeait, elle hurla d'une douleur qui perçait le cœur de tous les êtres présents dans la pièce. Ëvolýn posait l'une de ses douces mains contre le front de la demoiselle. Elle récita quelques mots avant que le corps de la jeune femme ne s'immobilise complètement. Elle avait usé de sa magie blanche afin d'anesthésier son corps pendant une courte durée. Ëvolýn risquait moins de la perdre si son corps ne se tortillait pas et surtout si elle retenait tout son corps d'une telle fermeté sous la douleur. La déesse de la guérison ne prit pas de temps à ouvrir son sac d'herbe et de préparer une potion qui allait guérir le corps de la jeune femme de l'intérieur et de l'aider à guérir dans les deux à trois prochains jours. Son mal était si intense qu'Ëvolýn ne pouvait pas faire autrement, sinon le choc allait certainement être terrible pour elle et provoquer un mal psychologique qu'elle ne pourrait se pardonner. La déesse glissa le liquide entre les lèvres de la pauvre femme et l'une de ses paumes s'illumina par la suite afin d'aider à la guérison de son corps. Toute l'opération dura une bonne vingtaine de minutes avant que la lumière de la belle ne s'éteigne et qu'elle ne se penche au-dessus de la malade pour vérifier son état. Son teint blafard redevenait tranquillement normal. Un teint plus vers la pêche, tandis que la pigmentation rosée sur ses joues revenait graduellement. Ëvolýn savait que son devoir ici était terminé. La déesse se redressait alors doucement et serra la main à l'homme inconnu qui était venu la chercher et à l'époux de la demoiselle. Elle leur conseilla dans la mettre bien au chaud au lit et d'attendre son réveil. Il allait falloir qu'elle boive beaucoup afin de se remettre sur pieds, ainsi que beaucoup de sommeil. Hochant la tête, l'époux la remercia encore grandement et la déesse quitta la demeure. 

Elle était contente de ce qu'elle avait accomplit ici. Son devoir dans cette maison était terminée. La déesse avait une fois de plus sauvée la vie de quelqu'un et prouver ses talents de guérisseuse. Elle adorait prendre le temps de donner de son temps aux gens et surtout de pouvoir aider les autres. Ëvolýn était une grande guérisseuse. Elle oubliait quelques fois qu'elle était une déesse et marchait parmi les mortels afin de leur venir en aide. L'esprit léger et un petit sourire aux lèvres, Ëvolýn rentrait à présent chez elle. Dans le monde des dieux. 

     © _Viviie.